Les élus réunionnais apportent leur soutien à Miss France 2008

NOUVELOBS.COM | 23.12.2007 | 18:15

Après l'évêque de la Réunion, ce sont les élus de l'île qui se mobilisent pour soutenir Valérie Bègue, l'actuelle Miss France menacée de rendre sa couronne après des photos "trash" parues dans le magazine Entrevue.

Valérie Bègue, Miss france 2008 (Sipa)

Quelques 300 personnes, dont des élus appartenant à tous les bords politiques, ont manifesté dimanche 23 décembre à Saint-Denis, à La Réunion, afin d'apporter leur soutien à Valérie Bègue. L'actuelle Miss France 2008 est menacée de perdre son titre après le scandale déclenché par la publication de photos trash dans le magazine Entrevue.
A l'appel d'un groupe de musique local, les manifestants se sont rassemblés pour "dénoncer l'attitude" de la présidente du comité Miss France, Geneviève de Fontenay. Cette dernière a demandé à Valérie Bègue, 22 ans, de démissionner après la publication de photos jugées "choquantes" dans le magazine Entrevue.
La présidente du conseil général, Nassimah Dindar (UMP), le maire de Saint-Paul Alain Bénard (UMP), ainsi que le secrétaire général adjoint du PC réunionnais, Pierre Vergès, étaient présents lors de cette manifestation de soutien.

Besoin de soutien

L'évêque de la Réunion a également apporté son soutien à la Réunionnaise Valérie Bègue. "Valérie est une victime qui a besoin de soutien. Je n'ai pas à lui pardonner, elle ne m'a pas offensé", a-t-il déclaré samedi. Toutefois, Monseigneur Gilbert Aubry juge "choquante pour la foi des chrétiens" une des photos publiée par le magazine Entrevue. Le cliché en question montre la jeune femme en maillot de bain dans une piscine, allongée sur une croix dans la position du Christ.
"Le défilé des miss en petite tenue avec des ailes d'ange utilise le même clavier de langage avec la perversion d'un symbole religieux", a-t-il indiqué, faisant référence au concours de miss France 2008 où les candidates ont défilé en maillot de bain avec des ailes.
L'évêque a mis en cause la marque de vêtements Pardon, dont le responsable aurait, selon lui, commandé les photos incriminées. En 2002, l'évêque avait porté plainte contre cette même société qui avait mis en vente des strings ornés du portrait de la Vierge Marie.