24 dezembro 2008

Deux miss en colère pour une conférence de presse qui fait pschitt

Marine Beaury et Claudine Cassereau (à gauche), deux Miss en colère
Marine Beaury et Claudine Cassereau (à gauche), deux Miss en colère/AFP / François GUILLOT

PEOPLE - Remontées contre Geneviève de Fontenay et le comité Miss France, Marine Beaury et Claudine Cassereau espèrent régler leurs différends devant la justice...

Les «Miss en colère» ou l’histoire d’un bide. Ce mardi, le collectif a convoqué la presse pour revenir sur les différends qui opposent les Miss qui s’estiment lésées au comité Miss France. Une union sacrée des écharpées sensée être une démonstration de force du front anti-Geneviève.

Rendez-vous est donné rue Taitbout, dans le 9e arrondissement de Paris, à 14h30, pour disserter avec d’anciennes reines de beauté et Me Gilbert Collard, avocat d’une des «miss en colère». A l’heure dite, les journalistes sont accueillis par Michel Le Parmentier, président du comité dissident «Miss Francophonie» et instigateur du «Collectif des miss en colère», seul et bien désemparé.

«Manque de respect» et «mépris»


Les miss ne sont pas encore arrivées. L’une, Marine Beaury, «venue exprès de Toulouse», est même bloquée dans les embouteillages et «aura un peu de retard», prévient Michel Le Parmentier. Après dix minutes de soupirs ostensibles et de réglages impatients des caméras et des appareils photos arrive Claudine Cassereau, seule, qui revendique l’écharpe de Miss France 1972. Cette année-là, Chantal Bouvier de Lamotte est élue Miss France. Quelques semaines plus tard, une mauvaise chute à cheval la contraint à laisser sa place à Claudine Cassereau, sa première dauphine, pour assurer l’année de galas et les autres animations qui incombent à Miss France. Celle-ci représentera même la France aux Etats-Unis pour le concours de Miss Monde et à Porto Rico, pour celui de Miss Univers.

Mais un soir de 1987, son rêve s’effondre. «Le soir de l’élection, j’étais devant ma télé et j’ai constaté que le comité avait invité Chantal Bouvier de Lamotte, à nouveau proclamée Miss France 1972 par Geneviève. Depuis, j'attends en vain une explication, qu’on arrête de se moquer de moi, mais le mal est fait», s’agace Claudine Cassereau qui dénonce le «manque de respect» et le «mépris» de Geneviève de Fontenay à son égard. «J’ai eu une année formidable, je ne veux pas qu’on y touche», résume celle qui souhaite être «réhabilitée».

«Je fais du sport et dans le sport, on apprend à perdre»

Bilan: l’ancienne reine de beauté poursuit la présidente du comité Miss France en justice – l’audience en référé aura lieu le 7 janvier prochain – et insiste sur le préjudice moral subi, tant pour elle que pour sa fille. «On se moquait d’elle à l’école», explique-t-elle. Et de rebondir sur «l’affaire» Valérie Bègue. «Je me mets à la place de ses parents, avec tout ce qu’ils ont entendu sur leur fille cette année, ça ne doit pas faire plaisir. Ardisson l’a traitée de pute, c’était méchant. Il y en a d’autres qui ont fait des photos de charme.» Outre l’audience du 7 janvier, Claudine Cassereau n’a rien à annoncer sinon se désoler de sa mise au placard.

Arrive enfin Marine Beaury, avec ses parents, qui revendique l’écharpe de «Miss Albigeois Midi-Pyrénée» à la place de Chloé Mortaud, miss France 2009. Une accusation qu’elle a déjà portée le 12 décembre, le lendemain de l’élection de Chloé Mortaud au sacre suprême, et qui la pousse aujourd'hui à déposer une requête en annulation de l'élection régionale auprès du tribunal des référés de Toulouse. Une éventuelle annulation du scrutin régional entraînerait de facto celle de l'élection Miss France 2009.

Juchée sur un siège en forme de trône doré, la jeune femme de 23 ans se prête en souriant au jeu des questions-réponses et revient sur sa mésaventure. «Je veux savoir pourquoi je n’ai pas pu voir les bulletins et pourquoi il n’y avait pas d’huissiers le jour de l’élection de «Miss Albigeois Midi-Pyrénée». Je demande l’annulation de cette élection», explique-t-elle en réfutant les accusations de jalousie de Geneviève de Fontenay. «Je veux juste savoir s’il y a eu injustice. Geneviève pense que je suis une mauvaise perdante, pas du tout. Je fais du sport et dans le sport, on apprend à perdre», lâche-t-elle à l’attention de la dame au chapeau. Qui ne tremblera sans doute pas devant ce front encore frêle.
Sandrine Cochard

GENEVIEVE DE FONTENAY

Interrogé par l'AFP, le Comité Miss France a confirmé que seul le scrutin national est placé sous le contrôle d'un huissier de justice. «Nous avons pleinement confiance dans les jurys régionaux et le vote du public qui font l'objet de procès-verbaux à la disposition de tous», a souligné Geneviève de Fontenay, qui préside les élections en régions tout au long de l'année.

http://www.20minutes.fr


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