Tout n'est pas que beauté, classe, rêve dans l'histoire des concours Miss à travers le monde. Dans les archives, on a enregistré des scandales, de très gros scandales même qui ont porté atteinte à l'organisation de ces concours.Les Miss ne sont pas toujours un modèle de vertu. La preuve !
01/06/2007 De Miss Univers à Miss Monde, en passant par Miss Jamaïque ou plus près de nous, Miss Côte d'Ivoire, les organisateurs de ces concours ont souvent eu de sérieux soucis face à l'attitude de certaines candidates qui jouent la carte de la malhonnêteté et du non-respect des critères d'élection.Tout le monde le sait, le concours Miss en tant que tel, disons, le schéma classique qu'il nous est donné de voir dans le monde et que tous les organisateurs copient, répond à des critères précis : être célibataire, sans enfant, mesurer au moins 1, 70 m , avoir 18 ans minimum, le niveau de la classe de seconde, et un mode de vie sain.
C'est comme ça, surtout depuis l'avènement de Miss Monde (en 1951 au Royaume Uni) qui a fixé, des critères mondiaux auxquels les pays se conforment. Et pour l'heure, aucun changement n'est à l'ordre du jour.
Mais comme ce genre de concours rapporte gros, financièrement, nos belles demoiselles n'hésitent pas à user de subterfuges pour arriver à leurs fins.
C'est ce qui s'est passé en 2000, en Côte d'Ivoire, lors des présélections régionales organisées par le COMICI à Aboisso. Celle qui a été élue reine de beauté a été déchue, quelques jours après son élection, par le comité d'organisation pour falsification de diplôme. N'ayant fait que la Troisième , la jeune fille en question avait produit de faux diplômes attestant qu'elle avait le niveau de seconde
(le minimum exigé par les critères du concours).
Mais bien avant elle, une autre miss, élue à San Pedro, avait défrayé la chronique après avoir caché au comité qu'elle était mère d'un enfant.
En général, les organisateurs partent sur la base de la bonne foi des filles qui fournissent toutes les pièces exigées par le comité pour la sélection.
Quand elles sont élues, il y a tout un tapage médiatique qui est fait autour d'elles. Et les gens qui les connaissent, les voient à la télé ou dans les journaux. Mais, quand il y a des anomalies sur ce qu'elles ont déclaré pour en arriver là, ils sont scandalisés. Et n'hésitent pas à passer des coups de fil au Comité pour les dénoncer.
C'est ce qui s'est passé pour les cas cités plus haut et les usurpatrices ont été purement et simplement destituées. Mais, il faudrait savoir aussi que pour chaque candidate élue, le comité Miss Côte d'Ivoire particulièrement n'attend pas forcément les coups de fil dénonciateurs. Des enquêtes sont menées pour en savoir plus sur les candidates, mais il est plus facile de les faire après plutôt qu'avant l'élection des filles qui sont à ce moment-là de parfaites inconnues.
Même son de cloche au niveau du comité Miss District Abidjan : «Les filles qui se présentent au concours en sachant qu'elles ne correspondent pas aux critères sont nombreuses. Nous avons pu déceler dans leurs rangs des menteuses, des mères de famille et même des homosexuelles ! Il y en a une autre qui a prétendu être célibataire sans enfant. Il a fallu que son concubin nous appelle et nous fasse des révélations pour qu'on se rende compte que la fille avait menti.»
Au regard de tout cela, on peut se poser une question.
Changer les critères de sélection pourrait-il arranger les choses ?
«A première vue, non», répond Monsieur Victor Yapobi, président du Comité Miss Côte d'Ivoire.
«Nous sommes obligés de maintenir à un certain niveau les critères établis pour préserver l'excellence qui est notre credo. Il faut mettre la barre haut pour que nos Miss ne soient pas lésées dans les compétitions internationales qui ont des critères précis.
On ne va pas non plus accepter les jeunes filles qui sont déjà mères de famille. Ce serait encourager nos filles à avoir des enfants à l'adolescence et venir se présenter au concours Miss après.
N'oublions pas que la Miss doit être un modèle, donc nous n'acceptons pas les jeunes mères et ce critère n'est pas négociable.
Mais, il est possible de réduire la taille exigée. Au départ le critère, c'était 1,70m, mais aujourd'hui nous en sommes à 1,68m. C'est à la baisse car il faut tenir compte de la moyenne nationale en la matière afin qu'un bon nombre de filles ne soient pas lésées. Donc, si on se rend compte du fait que le niveau est trop élevé, on peut revoir certains critères pour être plus proches de nos réalités, mais sans faire d'excès».
En conclusion on pourrait dire qu'il appartient au comité des Concours Miss d'être assez vigilant tout de même, pour éviter les scandales.
Quant aux candidates, elles devraient faire preuve d'honnêteté et de vertu. Une Miss, ce n'est pas seulement la beauté physique, c'est aussi le côté moral, exemplaire qui lui donne encore plus de valeur aux yeux de tous. Que celle qui est malhonnête s'abstienne désormais de se présenter à ce type de concours au risque de se voir déshabiller par nos écrits. Nous nous ferons le plaisir d'utiliser les photos de ces tricheuses pour en faire des posters avec des commentaires à l'image de leurs mauvais comportements. Une Miss avertie en vaut.deux.
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